dimanche 7 juillet 2013

Le droit à tuer


L’homme, a-t-il le droit à tuer des moustiques?

Tuer un objet vivant est de susciter une modification fatale à la structure de son corps tant que l’objet va perdre enfin et définitivement toute sa capacité de fonctionner, le faire perdre son identité, le faire mourir. C’est toujours une action dramatique si on considère la complexité de la structure, même chez les plus primitifs objets, et la fonctionnalité génial y cachée, et le fait que mourir est un phénomène irréversible.

”Dramatique” est, bien sûr, une expression qui n’existe que dans l’esprit de l’homme étant capable d’apprécier cette complexité et qui signale ainsi que le droit à tuer pour l’homme soit fondamentalement différent de celui pour d’autres objets. Il n’y a rien de dramatique pour la mésange charbonnier ayant réussi de saisir une moustique quand elle l’écrase pour l’avaler. Non plus n’a l’homme des difficultés d’accepter cette action en tant que manifestation de la fonctionnalité excellente de la chaîne de nourriture dans la nature. Autrement dit, le droit à tuer, la perte définitive des créations merveilleuses de la nature, ce n’est pas seulement acceptable, c’est souhaitable, c’est la nécessité. Mais pour l’homme c’est plus compliqué. Voici une ligne de démarquation de plus entre l’homme et les autres êtres vivants.

Quelles sont les limites du droit de l’homme à tuer des objets vivants, les autres hommes inclus? Aurait-t-il, l’homme, vraiment le droit à tuer d’autres hommes, le droit qui soit acceptable, souhaitable, même nécessaire? Pourquoi pas, si on manipule (comme on a fait) la définition de l’homme tant que l’ensemble des êtres humains devient un ensemble flou. Alors, quand on s’approche des limites de l’ensemble on y trouve des membres dont le degrée d’appartenance dans cet ensemble est moins de 100 pour cent. C’est dans cette zone où se trouvent les membres, les espèces de son propre genre, qui ont donné pour l’homme le droit à provoquer un avortement, à l’euthanasie, à la peine de mort etc. 

La notion de l’ensemble flou n’est pas une artificialité, au contraire. Le problème central dans son usage pour décrire la réalité est que toute définition de la zone incertaine est subjective. Mais c’est justement que sont les opinions politiques. Par exemple la loi de l’avortement peut être soumise au référendum pour obtenir une définition subjective, pourtant collective, de la fonction d’appartenance. Malgrès que référendum est seulement en partie basé sur la connaissance, il est plus utile que l’opinion religieuse, qui ne se base qu’au dogmes.

Quand il s’agit de l’avortion, le leader du partie populiste (les vrais Finlandais) Timo Soini répéte de la voix solennelle qu’il est orthodoxe et pour lui la vie est sacrée. En écoutant soi-même manifester en public cette grande fidélité il semble chaque fois un peu ému. Mais dire comme dit Soini est dans la même catégorie que justifier le droit à tuer ceux qui n’ont pas la même foi que soi, au sens qu’il est facile de déclarer sacré n’importe quoi (la vie, jihad) quand la responsable d’une telle déclaration n’est pas la personne même mais la responsablilité est chargée aux anciennes ècritures telles que l’homme a jadis voulu déclaré sacrées et dont les interprétations sont multiples. Je ne peut pas être sûr ce quelle soit l’opinion de Soini sur le droit à écraser des moustiques, mais je croix qu’il l’accepte - avec plaisir. Il dirait: ”Meuh, l’homme est la moustique sont differentes choses” et en il a raison, mais alors il admetterait que la vie de la moustique n’est pas sacrée, ou que ce qui est sacré peut être démoli par l'homme.

À cause du fait qu’en réalité l’ensemble d’être humains est flou, sa manipulation est aussi facile que l’interprétation des anciennes écritures. Alors, n’importe quel sous-ensemble d’hommes peut être défini inférieure aux ”vrais hommes”, dont persécution est acceptable, souhaitable, même nécessaire. Il suffit de le fournir un attribut négatif basé sur le race, d’une maladie, de l’age, de la ”fausse” foi, etc., même du sexe! La volonté de donner de telles marques est majoritairement basée sur une attitude, celle d’un individu ou d’un collective, mais peut être aussi bien de la politique calculée.

La manipulation similaire est possible en ce qui concerne l’ensemble de tout objet vivant: ”Pour moi la vie de la moustique n’est pas sacrée, parce ce que le hais, mais la vie vie de mon chien me l’est, parce qu’il m’est cher.”

2 commentaires:

  1. L’honnêteté de Timo Soini a été characterisée dimanche par la chroniqueuse de Hesari, Minna Lindgren, dont la critique piquante j’admire. Soini présume, selon elle, que tout le monde sont au fond chauvinistes, racistes et manichéens. Ce n’est que la question de l’admettre. Par cela honnêteté devient à peu près le synonyme de rhétorique.

    Minna continue comme suit. La partie politique fondée sur cette manière de penser devient par nécessité querelleuse: on ne peut être d’accord de rien. La ligne typique que la partie soit capable de produire est ce qu’on ne s’engage pas à l’euro mais on ne l’abandonne non plus. Les vrais Finlandais se défendent en répétant que dans la partie il y a beacoup de ”personnages forts”. Normalement personnage fort désigne une personne avec laquelle on ne s’entend pas.

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  2. Le ministre de l’Intérieur, la tête du Parti démocrate-chrétien et le membre actif d’un groupe religieux ”Viidesläiset”, Päivi Räsänen, donne sa définition pour le degrée d’appartenance d’un embryon de l’être humain dans l’ensemble des hommes: c’est 100 pour cent depuis le moment de la fécondation. Simple et strict. Ainsi elle est contre tout avortion.

    Il y a quelques jours, pendant une réunion religieuse, elle a prononcé un discours, traitant notamment l’avortion, où elle a conseillé de mettre la parole de Dieu au-dessus de la loi. Le résultat: une mille membres ont quitté l’Église immédiatement et plusieurs politiciens lui ont demandé à donner sa démission.

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