mardi 30 avril 2013

Ekitennis 10 ans


Mercredi la semaine dernière nous avons célébré l’anniversaire de 10 ans de Eki Invitational Tennis Cup dans Talin Tenniskeskus. 

En automne de 2003 j’avait fait connaissance d’Eki. C’était par hasard ou à Tapiolan Tennispuisto ou à Esport Center. Alors Eki (Erkki Aaltonen), une fois un joueur de tennis près du top de categorie B, était déjà en retraite, moi seulement dans quelques années. Cet automne-là nous jouions doubles dans groupes variés. Pourtant Eki aimait une idée d’une plus grande société de copains jouant doubles ensemble. On savait par l’expérience qu’une telle chose doit être réalisé de facon très bien organisée. 

À partir de l’idée d’Eki un troïka, composé de Eki, Hannu Sinerma et moi, prenait la résponsabilité de développer un nouveau format, ce que nous appelons aujourd’hui Ekitennisformaatti. Les trois attributs de base: ambiance, solidarité, intérêt, que nous avons défini alors pour le format, sont toujours centrals. 

L’ambiance fait référence au sentiment d’être un membre de la famille, le sentiment que tous les joueurs doivent avoir. Nous avions réalisé qu’être invité soit la clé pour ce sentiment. Seulement les joueurs invités peuvent entrer. Ca rend être un membre de cette institution quelque chose de spéciale. À la place du nom officiel ”Eki Invitational Tennis Cup”, proposé par Hannu, on utilise souvent ”Ekitennis”. D’autre part, les joueurs invités doivent être convenables par critères comme age et niveau mais aussi par en ce qui concerne leurs facultés sociales. 

La solidarité est premièrement pour rendre toute activité automatique. On voulait éliminer la personne dont la résponsabilité serait de veiller à ce que tous les joueurs apparaissent au courts, et si non, de chercher les remplacants. Mais surtout on voulait éliminer la situation insupportable où un joueur n´apparait pas et ainsi détruit les jeux des autres. La solution est que les joueurs d’Ekitennis sont dans deux categories: les joueur réguliers qui s’engagent à arriver chaque fois sans être invité par quelqu’un, et les joueurs remplacants que le joueur régulier doit et peut inviter au cas d´être soi-même dans l’incapacité d’arriver.

L’intérêt est crée et maintenu par le suivi continuel et unique de l’activité. Je prenait la responsabilité de construire la méthode de calculer le rangement individuel des joueurs et de programmer le logiciel nécessaire. La finalité initiale du rangement était de fonctionner comme la méthode de former les paires de doubles tant que les jeux soient de force égales et que les partners soient variables. Ainsi le rangement fait possible de former les paires et leur adversaires pour le tour suivant automatiquement sur la base des résultats du tour précédant. Il a été un peu surprenant que aussi le rangement même comme une sorte de mesure de niveau du joueur individuel a été trouvé intéressant. Les résultats et le graphe des jeux suivants sont distribués aux membres chaque semaine.

Après ces dix ans on peut constater que le format fonctionne et Ekitennis est plain de vitalité. Sous le même format on joue aujourd’hui des doubles et des singles. Le nombre des joueurs réguliers dans chacun de ces deux groupes est 16 et le nombre des joueurs remplacants est au moins deux fois plus grand.

jeudi 4 avril 2013

Artefacts intelligents


Ajourd’hui c’est à la mode de parler des produits intelligents. Normalement on fait référence alors aux artefacts inanimés. Un produit intelligent est sexy. Presque tout produit peut être appellé intelligent, si on le veut faire. Sur le site de Opetushallitus on peut trouver même que la plupart des cuvettes de wc sont aujourd’hui intelligentes grace au fait qu’elles sont fourni de deux boutons dont l’autre est pour réduire la consommation de l’eau. Un exemple du cas où c’est en effet le concepteur du produit qui a été intelligent. De plus, le concepteur a été créatif et intelligent. Je crois qu’il y a une confusion de ces deux termes, intelligence et créativité.

Un artefact inanimé peut avoir de l’intelligence au sens qu’il soit capable de faire des décisions sur la base de l’état de son environnement et d'agir de facon raisonnable. Mais est-il créatif alors? J’en doute.

La liste de tels artefacts est longue. Il y a quelques dizaines d’années, on ne les appelait pas encore intelligents. Ils étaient simplement des régulateurs ou robots. Au début, en comparaison avec des artefacts intelligents d’aujourd’hui, leur faculté de raisonnement était primitive. Le raisonnement du régulateur PID, le plus utilisé dans l’industrie, est basé sur un algorithme simple (mais génial) par lequel le régulateur envoi un signal de commande à un appareil capable à produire un déplacement (par exemple dans la position d’une valve). La grandeur du déplacement est une fonction de la différence entre la grandeur de la quantité physique mesurée et sa grandeur voulue. Les trois lettres PID viennent des trois fonctions (proportionnel, integral et dérivé) qui forment le coeur de l’algorithme, c’est à dire, la faculté de raisonnement de cet artefact.

Après l’explosion dans la capacité des ordinateurs et la réduction dramatique de leur taille physique on commencait à penser que les plus en plus complex algorithmes que l'on pouvait désormais utiliser fassent possible de monter le pouvoir de raisonnement des artefacts sur le niveau où l'appellation intelligent soit justifiée. En effet on parlait d’abord de l’intelligence artificielle mais aujourd’hui il semble que ”artificielle” ne soit plus vue nécessaire.

Pourtant les systèmes expert étaient une grande déception. Après le boom, il y a une trentaine d’années, les projets ont été terminés l’un apres l’autre. Il y avait plusieurs difficultés insurmontables. Le but était d’extraire de l’expertise par interview des experts et convertir ces données en forme de phrases:
Si P est vrai (fait ou prémisse) et Si on sait que P implique Q (règle), alors Q est vrai (nouveau fait ou conclusion).

Ces phrases formaient la base de données du système. À partir des prémisses et des faits, le moteur d'inférence cherchait les conclusions. Une difficulté fondamentale imprévue était l’impossibilité des experts d’articuler leur expertise: ”Nous ne savons pas pourquoi nous savons”. Les enthousiastes avaient essayé de mettre la créativité en boîte.