mardi 27 janvier 2015

Les limites de la liberté d’expression

La première chose à dire avant d’aller à la liberté d’epression est que chaque fois que l’on pose des limites sur quelque chose on crée des difficultés! C’est parce que la limite est toujours une artificialité (sauf en mathématiques). Il n’y a pas des limites, en stricte sens du terme, dans la réalité physique: tout forme une totalité. Bien sûr sont les limites nécessaires, parce que nous ne pourrions fonctionner d’aucune manière raisonnable sans essayant de limiter et ainsi diviser la totalité pour la conceptualiser et ainsi y identifier des objets, mais le résultat de cette entreprise est que les objets ainsi crées sont des artefacts. Normalement tout va bien avec un artefact si nous pouvons le traiter supercifiellement, mais les difficultés apparaissent peu à peu en s’approchant de ses limites.

La nature artificielle et la difficulté du concept de limite est assez bien connue et traité dans la littérature scientifique. Le philosophe Barry Smith a même développé une ontologie où limite est défini différemment pour les objets spatiales (”bona fide” boundaries) et pour les objets basé sur la démarquation humaine ou sociale (”fiat” boundaries). Et, naturellement, parce qu’ici Smith a divisé le concept de limite en deux et ainsi créee une limite entre eux, cette dernière doit être un artefact aussi et il en doit exister des limites qui sont ”bona fide” et ”fiat” au même temps. 

La liberté d’expression, si j’utilise encore les termes de Barry, est un objet de type ”fiat” qui se trouve dans le monde sociale, et ses limites peuvent être définies seulement dans le cadre sociale. Les moyens de définir les imites se composent des aquis sociaux des individus et des textes législatifs, des sanctions etc. (Un exemple d’un objet de type ”bona fide” serait la balle de tennis, dont la limite apparente est la surface de la balle qui n’est pas, pourtant, une surface mathématique sans épaisseur, mais une zone composée de plusieurs objets, dont les fibres de textile et l’air.)

Ceci dit, il est clair que la définition des limites de la liberté d’expression par la législation est une mission impossible. Aussi devrait-il être clair qu’enfin la mission de la législation n’est pas l’enseignement des manières aux citoyens. C’est le devoir des familles, des écoles et la société en général. La loi peut déclarer, comme elle a fait par exemple en Europe, que toute personne a le droit à la liberté de s’exprimer et que cette liberté est un des droits les plus précieux de l’homme. Les limites, dans la vie quotidienne, sont pourtant définis par les individus et des collectives selon leur principes moraux. Quand il y a des problèmes avec les limites à cause de differences dans les principes moraux, c’est ces principes qui doivent être examinés.

La science moderne a été capable de prouver que les enfants possède un code moral déjà en naissance. C’est une capacité développée au cours de l’évolution et ainsi héritée. Au même temps il est devenu clair que l’homme n’a pas de ”gène religieux”. Tout croyence religieux est planté dans l’esprit de l’enfant, incapable de se défendre, par ses parents, sa vulnérabilité ainsi créée étant désormais exploité par le collective religieux. (Étrangement, quand on parle de l’enseignement d'une religion spécifique aux enfants, on les appelle des enfants musulmans ou chrétiens etc, quoiqu’on devrait parler des enfants dont les parents sont musulmans ou chrétiens etc). Paradoxalement, l’Église a toujours déclaré que c’est la religion qui est la source de la morale.

La liberté d’expression doit rester totale et illimitée de point de vue du texte législative, mais doit être limité par les personnes mêmes qui exercent cette liberté ou, s’ils ne possèdent pas l’auto-critique suffisante basée sur des principes moraux appropriées, c’est les juges qui doivent prendre soin de la limitation, selon leur propre principes moraux.

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