samedi 22 septembre 2018

Deux vieillards dans la vallée de Siuntionjoki

Au printemps cette année, Tringa, la Société Ornitologique de la Région de Helsinki, organisait en coopération avec Hakki, la Société Ornitologique de Lohja, le recensement des oiseaux dans quelques régions spécifiques aux communes occidentaux comme Siuntio et Lohja. Le but du projet était l'estimation, mis à jour, du nombre des territoires des espèces considérées intéressantes. Le but et la réalisation étaient ainsi similaires au recensement des oiseaux de Nuuksio il y a trois ans. Pour cette fois les migrateurs étaient ignorés.

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Le recensement était effectué en trois visites sur le site entre la fin d'avril, après la fonte des étangs, et le début de juin, quand les arbres et buissons ont des feuilles. En outre ces visites "officielles" il était possible (bien sûr) de faire des visites complémentaires. Mon "équipe" était composé de Leila, ma femme, et moi. On a fait six visites dont deux par moi seule. Les visites "officielles" commençaient au lever de soleil et prenaient environ cinq heures. Vers le midi l'intensité de l'activité de la plupart des oiseaux diminue assez rapidement. Pendant les cinq heures toute espace doit être surveillée qui signifie qu'on ne pouvait pas s'arrêter pour admirer trop longtemps des miracles vernaux de la nature renaissante.

Au milieu d'avril le cours d'eau était fort, même furieux dans le rapide de Sågarsfors (Rapide de Scieur) tant que dans son voisinage immédiat il n'était pas possible d'entendre le son des oiseaux. Au début de juin l'écoulement en amont de Skogsforsen (Rapide de Forêt) était déjà réduit et tranquille.



L'espace au bord de l'est est une pente assez raide comprenant la réserve naturelle pour la protection de la forêt de feuillus (deux contours verts) entouré par la vieille forêt de conifères avec de grands trembles (Populus tremula, haapa) et bouleaux (Betula, koivu). Ensemble, la rivière et le bord de l'est forment une totalité où enfin la végétation et les territoires des oiseaux ne respectent pas des contours sur la carte. La progression de l'homme dans la vieille forêt est entravé par des troncs et branches desséchés tombés par terre. 


Il y avait encore de la neige le 13 d'avril.


Une des activités de protection dans la réserve naturelle a été l'élimination des sapins (Picea, kuusi). Pour les grands sapins on a utilisé la mise à mort ralentie par coupant la route de l'eau et des nutriments depuis les racines avec pour résultat que l'arbre se dessèche mais reste debout. Plus tard ces troncs au milieu de la forêt de feuillus peuvent fournir des cavités à quelques espèces d'oiseaux.


Dans la forêt des feuillus le sol est riche, le fait qui est manifesté par la présence de plusieurs fleurs typiques comme cette pulmonaire (Pulmonaria obscura, lehtoimikkä).

La végétation près de la rive est dense et dominée par des buissons de merisier à grappe (Prunus parus, tuomi). Cette espèce a la capacité de remplir toute espace disponible par ses branches et ainsi de former des fourrés impénétrables pour l'homme. Au même temps, cette même végétation était surtout favorisée par deux espèces de Sylvia: fauvette des jardins (Sylvia borin, lehtokerttu) et fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla, mustapääkerttu). 

C'est ici, le 8 de juin, que la première fauvette des jardins était entendu.

L'observation des oiseaux était entravé par plusieurs facteurs. La difficulté d'avancer prenait beaucoup d'attention. La densité de la végétation dissimulait les oiseaux, et l'air était pleine de chant fort des espèces qui était en de hors du recensement, comme pinson des arbres (Fringilla coelebs, peippo), merle noire (Turdus merula, mustarastas), grive musicienne (Turdus filomelos, laulurastas) et rougegorge familier (Erithacus rubecula, punarinta). Heureusement avec des vidéos et enregistrements il était possible d'examiner des sons plus tard à la maison.

L'espèce d'oiseau qui dominaient la région en se trouvant partout était sans doute le minuscule pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix, sirittäjä). J'avais attendu de rencontrer le grimpereau des bois (Certhia familiaris, puukiipijä) et surtout le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes, peukaloinen) qui était très nombreux dans la vallée de Myllyjoki dans Nuuksio il y a trois ans, mais en vain. Grace à la présence des arbres pourris, trois espèces de pic avaient ses territoires dans la région: pic épeiche (Denroscopos major, käpytikka), pic épeichette (Dryobates minor, pikkutikka) et pic noir (Dryocopus martius, palokärki). Aucune signe sur pic cendré (Picus canus, harmaapäätikka), cette espèce indicateur de Nuuksio, n'a apparu bien qu'il aime grands trembles - comme fait le pigeon colombin (Columba oenas, uuttukyyhky). Il était joli d'écouter le chant compétitif de deux différents pigeons, le colombin et le beaucoup plus commun pigeon ramier (Columba palumbus, sepelkyyhky). Absolument la plus mémorable trouvaille était le couple de grue cendrée (Grus grus, kurki) sur son nid. Nous avions avancé un peu en dehors du contour bleu et par hasard nous trouvé sur une colline rocheuse au pied de laquelle il y avait un petit étang. Au milieu de l'étang il était une île, évidemment flottante, d'où le mâle prenait sa vole et la femelle barbotait à l'autre coté de l'étang et se cachait derrière des arbres. Malgré la distance on pouvait distinguer deux oeufs. Nous nous en sommes allé aussi vite que possible.

Les résultats du recensement étaient rapportés à Tringa en juillet dans le format donné. L'évaluation des territoires est l'effort le plus exigeant. Je développais une méthode pour la faciliter. Les observations de chacune espèce pendant les six visites sont intégrées graphiquement sur la carte. S'il s'y forme des agglomérats locales des observations, il doit être plus facile de faire des conclusions. Les problèmes intrinsèques, comme le petit nombre des observations et le fait qu'une territoire peut être large, ne sont pas éliminées. En effet, il n'y a qu'une seule preuve absolue, la nidification assurée.

Voici toutes les observations de pic épeiche. Les premières sont du matin le 20 d'avril, l'une au nord, l'autre au sud une heure et demi plus tard. Déjà sur la base de ses deux premières observations, on pourrait deviner que c'est la question de deux individus. Finalement autour la première observation au nord il s'y formait une agglomerat comprenant la découverte du nid le 27 de mai. La conclusion est qu'il y a certainement une territoire de pic épeiche dans cette région et bien possiblement deux - au minimum.
Ce n'était pas si sérieux. Mais certes était-il fatiguant.



                                                         






             


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