mardi 8 octobre 2013

"Loué soit le Seigneur."


Je ne lis pas des romans policiers. Sauf depuis quelques semaines pour me civiliser avec l’exemplaire de la production d’un ecrivain américain, l’ecrivain qui a dominé ce genre de litterature aux États Unis pendant 50 années - depuis 1930 jusqu’à 1980. C’est le roman  très curieux publié en 1964 sous le titre original ”And on the eighth day”. Mais ce n’est pas seulement le roman qui soit curieux, aussi l’écrivain même est une curiosité. À savoir, l’ecrivain Ellery Queen nést pas une seule personne mais deux cousins, Frederic Dannay et Manfred Lee, chacun né en 1905, dont le pseudonym commun est Ellery Queen.

Pourquoi ai-je choisi ce livre-ci? En effet, je ne l’ai pas choisi, je l’ai reçu d’une amie de famille à l’occasion d’un événement familiale en aoûte. Elle est Anglaise mais vit en France depuis une dizaine d’années. Elle a développé peu à peu une connaissance du français tant qu’elle est maintenant dans le conseil municipal de son petit village. Le livre est l’édition française imprimé en 1992 avec le titre ”Et le huitième jour ...”. 

En ce qui concerne le roman c’est la scène choisie qui est curieuse. Le protagoniste est un détective et ecrivain qui s’appelle - Ellery Queen! - et les événements se déroulent à l’époque de la guerre mondiale en 1944, mais complètement à l’écart de la guerre même, quelquepart dans le désert de Nevada loin à l’est de Carson City. La situation exacte de l’endroit est laissée vague parce que le protagoniste s’y trouve ayant complètement perdu sa voie en cherchant la route de Los Angeles à Las Vegas sous l’épuisement profond et à l’imagination vagabonde. 

Au lieu de suivre une route qui longe la limite du désert Ellery se trouve au milieu de rien, comme il semble, le soir déjà venu et la lumière commençant à baisser. La route était devenu de plus en plus étroite et avait puis dégénérée en un sentier empierré et enfin en une bande de terre battue qui terminait abruptement. C’est alors qu’il était obligé d’arrêter sa voiture. Mais ”il découvrit tout de suite que la pente, devant lui, appartenait à la bordure d’une colline basse en forme de couronne, une colline entourant une vallée”. C’est d’ici que commence l´histoire incrédible. Dans la vallée vit une secte de 200 membres, qui ne sait pratiquement rien du monde extérieur et dont le monde exterieur ne sait rien. Après l’exode depuis San Francisco et l'établissement ici en 1875, pas un seul étranger n’était parvenu jusqu’à la vallée. C’est une civilisation totalement isolée avec ses propres lois et son propre code moral. 

En dépit de la situation assez artificielle, l’évolution de l’intrigue est tellement bien construite qu’il est assez facile d’accepter les discutables personnages et leurs réactions. La lecture est presque du divertissement intellectuel. À la fin attendent quelques surprises comme il faut dans un bon roman policier. "Loué soit le Seigneur."

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