vendredi 17 janvier 2014

On discute la religion

On discute aujourd’hui la religion dans le cadre vaste: sa position, son statut, son poste, sa situation, sa fonction etc. C’est un signe de la nécessité de réévaluation, mais n’importe d’où vient cette nécessité, c’est un bon signe. 

Par exemple, on discute l’enseignement de la religion. En ce moment cette discussion en Finlande se déroule associée au renouvellement de l’éducation scholaire en général. On a soulevé la question si sa place est dans les écoles du tout. Maintenant la religion est une matière scolaire en Finlande (au contraire de France) mais, par la loi, son enseignement ne doit pas être confessionnel. En pratique, pourtant, les enseignants mêmes sont souvent croyants de quelque sorte et des éléments confessionnels s’entrainent nécessairement aux destinataires au moins en messages subliminaires, sinon explicites. Clairement, si la religion reste en matière obligatoire aux écoles, le contenu de la matière et son enseignement doivent être soumis à une réévaluation profonde. 

Parce ce que nous avons la liberté de culte, la loi oblige les communes à organiser, pour chaque culte d’au moins 5 pratiquants, un enseignement de sa propre religion. Cette situation curieuse a soulevé un débat séparé. Non plus cet enseignement ne devrait être confessionnel, mais il y’en a d’autres aspects ici. D’abord, on a pas suffisamment d’enseignants compétents pour telle éducation fragmentée. La question essentielle est pourtant, pourquoi désintegrer les éléves sur la base de culte quand il serait si important de les faire mieux connaître l’un l’autre. Enfin, les enfants ne sont pas des pratiquants d’un culte, c’est leur parents. Le respect des autres cultures et traditions est une attitude respectable en soi, mais ne doit pas être exagerée dans la mesure où l’on respecte son attitude plus que cette liberté même. Il semble qu’on est en train de comprendre l’absurdité du système.

La religion, dans toute sa forme, est tellement central pour l’humanité, que son enseignement, à mon avis, devrait rester obligatoire aux écoles. Alors, pourtant, il faut que son but soit complètement différent basé sur notre connaissance moderne au lieu des écritures anciennes. Une question centrale à reflechir sera, pourquoi croit-on? Du point de vue cognition va-t-on ouvrir la question plus spécifique: qu’est-ce qu’il y a dans l’être humain qui le fait si réceptif aux pensées religieuses? Avec la perspective antropologique et historique va-t-on révéler des mechanismes de l’évolution de religion depuis des croyances primitives jusqu’aux formes doctrinées et institutionnalisées d’aujourd’hui. Bien sûr sera-t-il impératif de clarifier la question sur la morale et faire connaître les résultats de la psychologie moderne à cet égard. Le but et contenu ainsi spécifiés signifieraient que les exigences de la compétence des enseignants seront aussi complètement différents.

Aussi dans l’armée on envisage des renouvellements en ce qui concerne la participation des appelés aux moments de recueillement communs. Chaqu’un, soit-t-il le membre de l’Eglise ou non, sera libre de se refuser de la participation. Le commentaire de l’aumonier général était un peu amer: ça ne peut pas signifier que l’appelé reste dans la chambrée pour lire des bandes dessinées. Mais il y a des bandes déssinées de haut niveau aussi. Peut-être la lecture pourrait donner des impressions plus ennoblissantes?

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